L’activité partielle permet à l’employeur de diminuer le temps de travail de ses salariés ou de fermer temporairement son établissement ou une partie de celui-ci afin de permettre de maintenir l’emploi et de compenser en partie la perte de rémunération subie par les salariés du fait des heures non travaillées. Compte tenu des conséquences économiques de la propagation de l’épidémie de Covid-19, un projet de décret prévoit de favoriser et de faciliter le recours à l’activité partielle.
Le point sur les dernières mesures sous la forme d’un Q/A.
Alors que les ménages français commencent à s’organiser, les entreprises françaises cherchent à se prémunir contre les effets financiers dévastateurs du Covid-19. Chômage partiel, report du paiement des cotisations et impôts, allègement temporaire des charges, apport de liquidités extérieures, etc. les mesures se multiplient afin de protéger et de soutenir les entreprises durant cette période hautement critique.
Afin de tenir compte de l’impact de la pandémie de coronavirus sur l’activité économique, le réseau des Urssaf a mis en place le 16 mars 2020 une mesure permettant aux employeurs de reporter le paiement de leurs cotisations sociales pendant une période pouvant atteindre trois mois.
Tout opérateur économique se pose légitimement la question : la pandémie de coronavirus COVID-19, permet-elle de suspendre ou de mettre fin à ses obligations prévues par un contrat commercial devant s’exécuter en France en invoquant l’existence d’un cas de force majeure ?
Activité partielle : un communiqué de presse du Ministère du travail annonce que les entreprises ont 30 jours pour déposer leur demande afin de bénéficier d’une couverture à 100% des indemnisations versées aux salariés, dans la limite de 4.5 SMIC.