Contributions d' Experts
Nous avons le plaisir de publier ce mois deux contributions sur des sujets fiscaux rédigées par Renaud Roquebert et Clémence Bauché, respectivement Associé Gérant et Collaboratrice au sein du Cabinet français Lighthouse LHLF – société d’avocats, spécialisé en fiscalité et droit douanier. Impacts de la crise sanitaire du Covid-19 sur les méthodes de financement : focus sur les abandons de créances Renaud Roquebert et Clémence Bauché, Avocats Dans le contexte actuel de la crise du Covid-19, les entreprises en difficultés sont à la recherche de solutions efficientes pour limiter les conséquences financières découlant de cette crise. Si elles peuvent bénéficier des facilités de paiements et autres mesures fiscales adoptées en urgence par le Gouvernement, des mécanismes déjà existants permettant d’améliorer leur trésorerie peuvent être mis en place. Dans le contexte actuel où nombres d’activités sont à l’arrêt partiel, voire total, l’abandon de créances peut s’avérer être une option intéressante pour les entreprises afin de permettre le maintien des relations commerciales et d’assurer la continuité de leur activité autant que faire se peut. Toutefois, avant de mettre en place un tel mécanisme, afin de se prémunir de toute remise en cause en cas de contrôle fiscal futur, deux problématiques principales devraient / doivent être analysées : (ii) la justification du caractère commercial de l’abandon et (iii) son corollaire, l’exclusion partielle voire intégrale de cet abandon de créances des charges de la société aidante. Consulter la contribution
Impacts de la crise sanitaire du Covid-19 sur la Directive TVA dite « Quick Fixes » Renaud Roquebert et Clémence Bauché, Avocats Les entreprises se concentrent aujourd’hui sur la mise en œuvre des mesures fiscales exceptionnelles prises par le Gouvernement afin de gérer au mieux leur trésorerie. Il ne faut cependant pas perdre de vue que la crise du Covid-19 peut avoir des conséquences importantes au regard de certaines règles fiscales existantes. Ainsi, à rebours des annonces du Gouvernement focalisées sur des problématiques de fiscalité directe, notre attention a été retenue sur les conséquences que pourrait avoir la crise sanitaire actuelle sur l’application des règles de TVA dites « Quick Fixes »1 applicables depuis le 1er janvier 2020. A titre de rappel, les règles « Quick Fixes » s’articulent autour de trois points : (i) le régime des stocks sous contrat de dépôt, (ii) l’exonération des livraisons intracommunautaires de biens ainsi que les règles de preuve du transport y afférentes et (iii) les opérations en chaîne. Consulter la contribution
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